Dans le cadre du Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD), la Ville du Puy-en-Velay, œuvre depuis plusieurs années pour la redynamisation de son centre urbain, mis en concurrence avec les communes alentours où le développement pavillonnaire reste possible.
L’acquisition par l’Etablissement Public Foncier du site désaffecté du Pensionnat « Notre Dame de France », offre l’opportunité de préserver et valoriser un site emblématique du Puy-en-Velay, tout en développant de nouvelles formes d’habitat en limite du secteur intra-muros.
Description
La valorisation des composantes du site.
Loin d’un urbanisme de la table rase, il s’agit ici de cultiver l’identité et la singularité du site pour générer un cadre de vie hautement qualitatif :
– valorisation des liens interquartiers et de la proximité au centre-ville,
– respect du nivellement en plateformes et des murs de soutènement,
– mise en scène du panorama sur la ville intra-muros,
– conservation d’éléments du patrimoine bâti et arboré.
La mutualisation et l’intégration paysagère du stationnement.
La densité résidentielle en milieu urbain constitué soulève la problématique du stationnement. Le projet prend le parti de profiter du nivellement en plateformes pour aménager de vastes parkings couverts sans nécessiter d’excavation de terre supplémentaire. La réutilisation de murs de pierres existants permet de clôturer et dissimuler le socle de stationnement.
La hiérarchisation des espaces : «commun», «partagé», «privé».
Le «parc habité» se décline en 3 type d’espaces :
– le GRAND MAIL : vaste espace arboré et équipé de mobilier urbain (espace de rencontre géré par les services communaux),
– les JARDINS PARTAGÉS : écrin de verdure des logements collectifs et intermédiaires (espace partagé géré en co-propriétées),
– les TERRASSES : chaque logement dispose d’un vaste prolongement extérieur orienté Sud/Sud-est (domaine privé).
La hiérarchisation et le juste dimensionnement des espaces permet de dégager des vues sur la ville intra-muros depuis l’espace public, tout en préservant l’intimité des terrasses privées.