L’étude de l’entrée Ouest de Romans est initiée dans le cadre de la révision du PLU de la commune. Le rendu de cette étude permet de livrer des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) sur ce secteur et de répondre aux exigences de la loi Barnier. En effet, l’urbanisation de part et d’autre de l’avenue Antonioz de Gaulle, voirie d’entrée de ville Ouest est réglementée. L’établissement d’un projet urbain est la condition d’urbanisation de ses rives.
Au delà de ces attentes réglementaires, la ville a l’ambition de réaliser un véritable quartier urbain, vivant et mixte, dans un cadre agricole en partie préservé.
Celle-ci engage une réflexion sur la possibilité d’instaurer une mixité urbaine, logements/grands commerces, dans le cadre de l’extension de la zone commerciale existante.
Description
A la question d’extension d’une zone commerciale d’entrée de ville, la ville souhaite apporter une réponse urbaine qualitative et durable.
Ce projet nécessite donc un changement majeur des modes de dessiner les espaces commerciaux, impliquant ici l’investisseur dans une démarche plus globale. Le projet prévoit une mixité commerces/logements en cœur de quartier nécessitant des modes opérationnels et un découpage des domanialités réalisables par l’opérateur.
Il s’agit bien ici de prolonger et d’arrêter la ville sur sa frange Ouest dans un secteur ponctué de grands équipements existants (l’hôpital), à venir (la foire) et d’activités agricoles. Cadrée par l’installation d’une trame verte à grande échelle et contrainte par l’emprise non constructible liée à une conduite de gaz, l’urbanisation décline une densité, s’abaissant sur les marges. Le schéma viaire prolonge les rues existantes et la foire placée en vis à vis de l’hôpital signifie l’entrée de ville.
Chaque programme, en adéquation avec les principes de la démarche Négawatt, tend à optimiser les dépenses foncières, par un système de mutualisation, notamment du stationnement. A titre d’exemple, les stationnements des grandes surfaces sont en partie partagés par les logements. La validation du projet urbain a permis la levée des contraintes liées à la loi Barnier, rendant possible l’urbanisation le long de l’avenue Antonioz de Gaulle.