Description
Le socle environnemental et géographique sont des préalables. Les fortes pentes, la renaturation des ravines, le chemin de l’eau, l’inscription de la Vigie dans le continuum écologique entre les Hauts et le littoral sont les guides de la composition urbaine et assurent la contextualisation et une fertilité retrouvée. Face à l’étalement urbain non maîtrisé, le barreau hydraulique marque une limite intangible à l’urbanisation. Au delà, s’étirent les espaces naturels et agricoles.
Ce socle capable accueille la trame primaire, les structures viaires, les réseaux d’assainissement indispensables à la qualité de vie, au désenclavement, à la sécurité des habitants par l’accès des véhicules techniques et de sécurité.
A la croisée des trames bleue, verte, climatique, topographique, l’étoffe urbaine de la Vigie s’incarne dans des espaces publics de qualité, des équipements publics et services essentiels : santé, éducation, culture. Entre ville basse, cœur des pentes et limites hautes, trois nouvelles écoles, et espaces petite enfance, une maison du projet, des centres de santé, un équipement culturel ponctuent les rues et forment des lieux d’intensité, figurables pour les habitants de la Vigie et ceux de Petite Terre
Entre ces lieux de vie, le réseau modes doux emprunte les ravines renaturées, débarrassées des déchets, les nouvelles rues dessinent un maillage étiré des centres-villes de Dzaoudzi et Pamandzi, au parc nourricier et aux deux extrémités littorales. Vers les hauts, les sentiers nature relaient les cheminements.
Faire en sorte que le projet soit favorable à la santé, participe à la qualité et à l’éducation environnementale et alimentaire est un souhait qui s’incarne dans le parc nourricier et de santé. Ce vaste espace composé autour de jardins de cheminements, d’équipements sportifs sera un lieu de destination complémentaire du parc des sport de Pamandzi.