Suite au lancement d’une démarche PDIE (Plan de Déplacement Inter-Entreprises), une réflexion est menée sur le parc de la ZAC de la Correspondance pour développer une stratégie de mobilité durable.
A terme, le parc accueillera jusqu’à 6600 emplois et 220 000 m2 de SHON. La politique choisie des déplacements et du stationnement doit permettre dès aujourd’hui une maîtrise des déplacements automobiles et le développement des modes alternatifs. Le positionnement du parc en milieu rural accentue la difficulté de cette maîtrise des transports individuels.
Le choix des élus s’est porté sur un scénario ambitieux dont l’objectif est un nombre d’emplois multiplié par 4 pour une croissance de 1,5 des déplacements automobiles individuels.
Description
Notre stratégie réside dans le croisement entre mode d’urbanisation de la ZAC et politiques de mobilité. Nous avons donc dans un premier temps établi 3 scénario d’urbanisation du parc : l’étalement (scénario au fil de l’eau), le scénario urbain dense et le plus ambitieux l’éco-territoire.
Ces scénario ont révélé que 4 leviers d’actions permettent de limiter les déplacements individuels. Cette maîtrise ne dépend pas exclusivement des actions liées à la mobilité.
– Les choix de commercialisation du foncier de la ZAC : le nombre d’emplois générés par l’industrie ou le tertiaire diffère.
– L’aménagement du parc : l’offre de services, l’organisation du travail, la qualité de vie. La création d’un véritable quartier de gare, dense et équipé limite les besoins de déplacements des salariés.
– Les politiques d’éco-mobilités choisies : mutualisation du stationnement, l’optimisation de l’offre en stationnement privé et public et par la mise en place de modes de déplacements alternatifs attractifs, ludiques et performants (confort, fréquence,…) accompagné d’un réseau structuré et cohérent.
– Les politiques d’accessibilité au site.
Un plan d’actions détaillé, chiffré et phasé permet de mettre en place la politique d’éco-mobilité nécessaire pour atteindre les ambitions affichées.
Les politiques d’éco-mobilités croisent les actions incitatives, les actions contraignantes et la communication. Le curseur entre ces champs d’action évoluant au fil du temps et de l’acceptabilité sociale.