La zone d’activités des Allobroges constitue, en entrée de ville, un espace de 220 hectares (4 000 emplois) dédié à l’activité économique.
Dans une région économiquement fragile, la dynamique des zones d’activités, souvent concurrentielles entre elles, est une donnée fondamentale. A Romans, la zone des Allobroges, vieillissante, mais très bien située, est définie comme zone test du renouvellement.
Ce projet ambitieux et novateur impliquera les industriels durant le projet et dans le temps. Nos réflexions viseront à définir les leviers de leur mobilisation alors qu’ils ne sont actuellement pas demandeurs.
Cette mission est présentée comme une étude test, reproductible sur d’autres territoires de l’agglomération. En 2012, un îlot a permis de tester un certain nombre d’évolutions possibles.
Description
Aujourd’hui l’offre des parcs d’activités récents, accentuée par un foncier agricole jugé abondant et encore peu cher, favorise l’évasion au détriment des zones anciennes. D’autre part, le mitage des Allobroges par le commerce le long de l’avenue éponyme brouille l’image d’entrée de ville et la vocation de la zone.
Requalifier une zone d’activités existante, c’est renouveler un espace fragilisé malgré une position stratégique dans le territoire. Une zone d’activités existante peut être vieillissante dans sa forme mais encore dynamique dans son activité. La requalification est alors le moyen d’harmoniser l’attractivité économique et la qualité de l’image. C’est aussi le moment d’introduire d’éventuels nouveaux usages afin de renforcer la position de la zone dans son territoire. Dans ce contexte, l’objectif est d’initier une dynamique de renouvellement dans un cadre essentiellement privé, et de prouver aux occupants la plus value de l’amélioration collective sur leur bien : externalités positives, et intérêt économique d’une redistribution foncière et d’une densification. Quelques soient les actions proposées, la conscience publique pré-évaluera.
Répondre à la qualification de la zone des Allobroges nécessite de croiser les actions sur l’espace public et sur les parcelles privées. C’est cette complémentarité urbaine, environnementale et financière qui rendra le projet réalisable. Par ailleurs, il s’agira d’évaluer la rentabilité de la densification, autant en termes de revenus que d’effets induits sur les besoins de services, de déplacements, de trafic.