Ce petit quartier proche de deux stations de métro, situé dans la ville constituée porte un enjeu urbain majeur, celui de réussir à absorber la croissance urbaine autrement que par l’étalement.
Situé dans le secteur Nord Ouest de la ville de Toulouse, en limite des quartiers les plus centraux, le site du futur quartier de la Salade offre une opportunité d’écrire le faubourg contemporain et de poursuivre le développement équilibré et cohérent du territoire toulousain.
Face à la croissance démographique de l’agglomération, la ville doit poursuivre son urbanisation sans gaspiller le foncier et en imaginant de véritable quartiers aux formes alternatives denses et en connexion avec le centre- ville. L’enjeu d’attractivité fondé sur la qualité de vivre en ville est ici évident.
Description
Inscrit dans un tissu hétéroclite, mais majoritairement pavillonnaire, ou composé de petits collectifs, le futur quartier doit accueillir près de 300 logements sur moins de 5ha. Le choix de réaliser 30% d’espaces publics sur l’opération nous conduit à des densités de 100 logements à l’hectare. Dans ce contexte, l’attention portée au traitement des vis à vis, aux orientations, à la réduction des ombres portées ont été au centre de nos propositions. Les bâtiments s’élèvent de R+2 à R+5+attiques.
Le choix retenu est celui d’un abaissement général du quartier sur ces franges et l’établissement de lisières jardinées pour adoucir les contacts avec les tissus existants et inviter leurs habitants à fréquenter le quartier. Le positionnement des bâtiments en peigne laisse passer les vues vers les secteurs voisins, participant ainsi à une véritable inscription urbaine. Ce positionnement protège également les espaces publics du vent d’Autan.
Une grande promenade traverse la Salade, elle assure le lien piéton entre quartiers, et s’élargit en placette animée d’une halle au cœur du quartier. Véritable couvert végétal, la grande promenade s’anime de jeux d’enfants, de bancs, d’espaces tranquilles, supports de la vie de quartier. Elle croise le fossé mère, espace de recueil des eaux pluviales.
Devant l’école, l’espace public devient parvis et se termine devant le parking silo. Ce bâtiment participe à la réduction de la voiture au cœur de l’écoquartier. Ses 250 places assurent le stationnement des résidents, (dans un périmètre de 300m), le pied d’immeuble est ouvert et actif, le toit est surmonté de maisons.
De l’autre coté du quartier, le stationnement résident est mutualisé dans un socle, sous les bâtiments.