Programme
Restructuration et extension du collège (passage de 250 à 450 élèves) avec partage de locaux (restaurant scolaire, salle polyvalente…) avec le groupe scolaire du quartier.
Organisation pédagogique autour de l’évolutivité des effectifs et la polyvalence des salles.
Création d’une extension pour des salles de travaux pratiques, la demi-pension, salle de musique.
Construction indépendante de deux logements avec garages voiture et garage vélos. Creation d’un parvis.
Maîtrise d’ouvrage
Conseil Général de l’Isère
Maîtrise d’oeuvre
TEKHNE, architecture et qeb
DPI, structure
ASTRIUS, fluides
EAI, acoustique
DENIZOU,économie
ITINERAIRE BIS, paysages
ACI, cuisines
Surface
extension 3 006 m2 SHON ; existant réhabilité 2 914 m2 SHON ; logements 235 m2 SHON
Coûts
6 900 k€ HT
Dates / Livraison
2010
Description
La transformation de ce collège, dont la morphologie tourmentée désoriente le visiteur comme l’usager, passe par une extension qui redonne des directions.
Un premier corps de bâtiment vient se greffer sur l’antenne nord, en délimitant les aires de services (parking enseignants, livraisons), des espaces récréatifs ouverts au sud sur le coeur du collège. Les salles de cours et laboratoires sur 2 niveaux, sont distribuées par un patio central éclairé zénithalement, qui introduit éclairage et ventilation naturelle des locaux.
Un bardage en bois discontinu traite l’acoustique de cet agora. Un second corps de bâtiment à simple rez-de-chaussée accueillant la demi-pension, s’installe sur la limite ouest de la parcelle. Son alignement en limite séparative permet d’établir un front bâti, préfigurant l’urbanisation future du secteur.
Des alternances de voiles minéraux et de grilles en bois toute hauteur rythment les façades qui s’inscrivent entre les murs de refends émergeants. Les espaces extérieurs participent de la restructuration.
Des trois altitudes d’implantation du collège naissent trois cours distinctes dans leurs ambiances et fonctions : cour basse minérale ombrée par des pommiers, grande prairie au sud, délimitée par des murets en gabions.
