– Orientation N/S privilégiée ;
– Pignon d’entrée à l’Ouest ;
– Protection aux vents dominants par les murs de clos périphériques, et la plantation d’arbres de haute tiges et d’arbustes.
– Brise-soleils orientables et relevables, stores toiles, casquettes, résille bois.
– Structure : charpentes et façades ossature bois ;
– Sur-isolation de l’enveloppe : laine de bois, ouate de cellulose (14, 5 cm) et laine minérale ;
– Toiture : 27 cm ouate de cellulose ;
– Menuiseries bois : doubles vitrages 4/16/4 Argo Uw = 1,4 W/m2K ;
– Confort acoustique : isolement renforcé et ambiance intérieure feutrée,
– Confort visuel : vues cadrées et éclairement naturel maitrisé.
– Ventilation double flux avec récupération de chaleur et ventilation naturelle ;
– Traitement des eaux pluviales : revêtements extérieurs perméables et végétalisés.
-Toiture végétalisée.
Description
Le choix d’implanter la médiathèque au sortir du village de la Côte Saint André, dans une zone d’urbanisation récente aménagée par accolement d’équipements scolaires, sportifs et récréatifs refermés sur eux-mêmes, desservie par un réseau viaire surdimensionné et souvent en impasse, laisse le concepteur pour le moins troublé. Surtout lorsque ce choix est fait pour permettre à un plus grand nombre de voitures de stationner !
Comment réussir l’inscription de ce lieu de culture si loin de la maison d’Hector Berlioz pour qu’elle participe de l’urbanité villageoise, c’est-à-dire du vivre ensemble ?
En réinterprétant les archétypes architecturaux de la halle (dont un exemplaire remarquable du XI°s occupe le centre du village), de la tour-resserre agricole à R+1 qui ponctue tout le territoire de la Bièvres, et du mur de clos en lit de pierre et pisé qui ceint le parcellaire. Dans cette continuité morphologique historique, on a l’espoir qu’un écho dans les mémoires rendra l’équipement identifiable. Derrière la double peau de son entrée qui met à distance et contrôle les ambiances, la halle supportée par 2 rangées de poteaux en tronc d’arbre accueille les espaces de consultation sous un éclairage zénithal généreux et maîtrisé. La tour, qui signale l’équipement au carrefour des voies, reçoit la salle de spectacle. Les locaux servants sont inscrits dans les murs du clos qui abritent un jardin intime, prolongement des espaces intérieurs.