La ville de Valence souhaite réfléchir à l’aménagement du site de la Bayot, à l’Est de la commune. Le site appartient à la 3e et 4e terrasse du PLU dans lesquelles des engagements en terme de densité et de production de logements sont engagés par la collectivité.
Le site de la Bayot se place en interface entre les quartiers urbains constitués (Valence le Haut, tissu pavillonnaire, zone franche urbaine) et la plaine agricole. Il s’agit d’imaginer une urbanisation en prolongement des quartiers existants de Fontbarlettes et des zones pavillonnaires, tant dans le schéma viaire et modes doux que dans la vie quotidienne du quartier, la fréquentation des commerces et des équipements. L’étude conduit à l’inscription des intentions urbaines dans le PLU (OAP et règlement de zone) et au suivi des permis d’aménager engagés par les aménageurs locaux.
Description
Un quartier imbriquant urbanité et agriculture
Le quartier de la Bayot constituait auparavant une plaine agricole dédiée principalement à l’arboriculture. Cette tradition disparait peu à peu au profit de la création de lotissements.
Le projet développe un quartier durable intimement lié à l’agriculture, où la place de la trame agricole et arboricole est au coeur du projet et structure la composition urbaine et paysagère :
– les parcs (parc agro-naturel, parc maraîcher), lien entre le tissu urbain constitué et la plaine agricole portent de nombreux usages ;
– les vergers, armature verte interne au quartier, ils relient les parcs entre eux. Leur rôle est triple : maintenir la vocation agricole du site, assurer les continuités écologiques et gérer les eaux pluviales ;
– les espaces cultivés à l’Est épaississent la plaine agricole en maintenant l’intégrité des parcelles cultivées existantes.
Un quartier vivant et pour tous.
Il s’agit de proposer un quartier mixte, diversifié dans ses formes urbaines, inscrit dans les continuités écologiques et végétales de grande échelle, déclinées jusqu’au plus intime des logements. Cette urbanisation rompt avec le tracé des lotissements existants pour former des îlots supports de la vie quotidienne.
Un quartier en greffe avec Fontarlettes.
Il s’agit d’imaginer une urbanisation en prolongement des quartiers existants de Fontbarlettes et des zones pavillonnaires, tant dans le schéma viaire et modes doux que dans la vie quotidienne du quartier, la fréquentation des commerces et des équipements.
Atteindre cet objectif nécessite une complémentarité programmatique entre urbanisation future et existante afin de ne pas concurrencer les polarités existantes, déjà fragilisées, mais bien de faciliter l’accès à ces espaces.