La Communauté d’Agglomération Valence Romans Agglo a engagé l’élaboration de son nouveau Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET). Celui-ci s’articule autour des trois volets que sont (I) énergie-climat, (II) adaptation au changement climatique et (III) enjeux sanitaires liés à la qualité de l’air. Plus qu’une simple mise à jour des Plans précédents, ce PCAET s’appuie sur le label européen Cit’ergie visant un management de qualité des politiques climat air énergie.
Par ailleurs, l’Agglomération bénéficie de la reconnaissance « Territoire à Energie Positive » (TEPos) par la Région et l’ADEME ainsi que du label « Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte » (TEPCV) par le ministère du développement durable et de l’énergie. Cette ambition vise à maîtriser les consommations d’énergie, et à couvrir les besoins en énergie par des énergies renouvelables produites localement.
Le diagnostic montre un territoire dynamique et porteur d’opportunités. De nombreuses expérimentations touchant l’énergie et le climat sont engagées. La production d’énergie renouvelable du territoire couvre près de 15% de sa consommation finale d’énergie. Enfin, pour accompagner les collectivités à engager le processus de transition écologique, l’agglomération s’est dotée d’un Vadémécum dans lequel les objectifs du PCAET sont retranscrits.
Description
Un défi climatique
Les émissions de gaz à effet de serre du territoire proviennent en grande majorité des consommations d’énergies fossiles : 84% du million de tonnes de CO2 équivalant émis par an par le territoire. Le reste est constitué des émissions non-énergétiques de l’agriculture, d’émissions de procédés industriels, etc. Si le territoire est engagé depuis plusieurs années dans la réduction de ses émissions, l’atteinte des objectifs climatiques nécessite de changer l’ordre de grandeur des actions menées sur le territoire.
Un défi économique et social
La facture énergétique élevée du territoire a des répercussions sociales : plus d’un habitant du territoire sur sept est en situation de vulnérabilité énergétique, ce qui constitue une bombe à retardement sociale, dans une tendance moyen/long terme liée à l’augmentation des prix de l’énergie.
Une vulnérabilité aux dérèglements climatiques nécessitant une adaptation
L’observation des évolutions climatiques passées montre que certains changements climatiques sont déjà en train de s’opérer, accroissant les risques sur les personnes, les activités, les ressources et les infrastructures. On observe par exemple une augmentation de la température moyenne de près de 2°C depuis 1960, sans variation notable des précipitations, ce qui entraine un assèchement des sols et de potentiels stress hydriques nécessitant notamment une adaptation des politiques d’urbanisme.
Un défi sanitaire
Les consommations d’énergies fossiles génèrent différentes pollutions dont les émissions d’oxydes d’azote et de particules fines nocives à la santé des individus. Les transports motorisés sont particulièrement concernés puisqu’ils jouent un rôle important dans la dégradation de la qualité de l’air. Les systèmes de chauffage au bois non performants mais aussi certaines pratiques agricoles et activités industrielles accentuent ce phénomène et ses impacts sanitaires.